Christophe Guilluy, géographe, est consultant auprès de collectivités locales et d’organismes publics.
Christophe Noyé, géographe est travailleur indépendant pour le compte de collectivités locales, notamment sur l’intercommunalité et l’habitat privé. Il est chargé de cours à l’université de Paris-XII- Créteil.
Qu’est-ce que l’« identité bretonne » ? Pour répondre à une telle question, il ne suffit pas de lire ou d’écouter les porte-parole de la Bretagne ou de la bretonnité. Il faut aussi aller sur le terrain, rencontrer les Bretons ordinaires, les hommes et les femmes qui font la
Bretagne d’aujourd’hui au quotidien. C’est ce qu’a fait Ronan Le Coadic. Quelle est la part du mythe et de la réalité dans l’identité ? Pourquoi les valeurs identitaires cotent-elles en hausse, après avoir été longtemps méprisées ? L’attrait pour l’identité est-elle un indice d’un repli sur les « tribus » ou s’agit-il d’une des facettes d’une société nouvelle, encore en gestation ? A travers l’exemple breton, Ronan Le Coadic répondra à ces questions, dans un langage simple.
Le français raconté comme une histoire, en prenant pour fil conducteur les seuls évènements qui ont eu un impact sur la langue : après le temps des Gaulois, l’importance de la conquête romaine, puis les invasions germaniques et l’intermède des Vikings, le temps des dialectes, celui du bon usage, suivi par celui de l’École, enfin le temps des médias et du langage "branché".
Françoise HÉRITIER examine, à la lumière de situations ethnologiques et historiques connues et de la pensée anthropologique, les raisons de l’inégalité établie dès les origines de l’humanité au sein de la différence sexuée (ce qu’elle désigne du terme de " modèle archaïque dominant ") et celles qui font croire en l’existence d’une issue à cette situation universelle.
Très précisément, la modification récente des législations occidentales accordant le droit à la contraception aux femmes est le moteur et le levier vers l’égalité, en ce que ce droit leur reconnaît et leur assure le statut de personne.
Françoise HÉRITIER examine également la nature profonde des points de résistance les plus forts à cette évolution.
Le pouvoir des francs-maçons est-il un mythe ? Où et quand la maçonnerie prend-elle ses racines ?
La démarche maçonnique est-elle spirituelle ou matérielle, personnelle ou collective ? La maçonnerie serait-elle une religion ou une secte ? Que recherchent ceux qui s’engagent "en maçonnerie" : un modèle (compétition ou émulation ?) une référence, la raison, la vérité, la transcendance, l’immanence, un art de vivre ?
Les différentes obédiences maçonniques existant à l’heure actuelle : les particularismes, les convergences.
La maçonnerie et l’église catholique : du conflit à l’excommunication
Devant la globalisation, pointe la tentation de se référer à une hypothétique " pureté culturelle ", au risque de déboucher sur la barbarie.
Car il n’y a jamais eu de culture close. Jean-Loup Amselle rappelle, exemples historiques à l’appui, que la mondialisation actuelle n’est pas une nouveauté et, à chaque fois, en dépit d’un rapport de forces inégal, les éléments culturels importés n’ont pas balayé tout sur leur passage, mais ont été transformés, interprétés et mêlés aux composants culturels antérieurs.
Contre la thèse de l’homogénéisation des cultures face à la mondialisation, Jean-Loup Amselle défend au contraire l’idée d’un renforcement de ces mêmes identités.
Serge Paugam,sociologue, né en 1960 à Lesneven dans le Finistère, a soutenu sa thèse de doctorat de sociologie en juin 1988 à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) sur « La disqualification sociale ». Directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique et directeur d’études à l’EHESS, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, désormais classiques, sur la pauvreté et la précarité, tant en France qu’à l’étrange